Le dépôt de plainte peut avoir un intérêt
quand l’adresse IP du pirate a été identifiée
Article Crypto
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Dans l’affaire dite Solana, nous comprenons, qu’en 2022, les siphonages de wallets de cryptomonnaies deviennent monnaie courante.
Si le commun des mortels n’est pas en mesure de contrer ce genre d’attaques, certains internautes rivalisent d’ingéniosité. En alliant compétences informatiques et un brin de psychologie humaine, un hacker éthique a réussi à récupérer l’adresse IP du pirate. Cet utilisateur Twitter aurait utilisé une faille de sécurité liée aux NFT. Révélée en début d’année, cette brèche de sécurité permet à un acteur mal intentionné de collecter beaucoup de données via un jeton non fongible.
Cette profession d’expert en cybersécurité a de beaux jours devant elle. En effet, il y a désormais des écoles formant à de tels métiers.
L’individu, spécialiste en matière de cybersécurité, s’est donc mis en tête de piéger le hacker. Il confie avoir mis quinze minutes avant d’extraire l’adresse IP du fraudeur. Le stratège lui-même n’en revenait pas, le coup a fonctionné. Ce genre d’information est sensible et pourrait bel et bien aider dans la poursuite du voleur, du moins dans sa localisation dans un premier temps.
Peut-être que les britanniques ont un coup d’avance sur ce terrain. Ces derniers ont mis en place une police spécialisée dans la traque des fraudeurs en matière de cryptomonnaie.
Il est nécessaire qu’Europole et que les Etats d’Europe se dotent d’unités de police spécialisées afin de mettre sous les barreaux ces escrocs (Lire notre article sur la qualification d’escroquerie).
Il n’y a qu’un pas à franchir pour penser que des cabinets d’avocats vont travailler à l’avenir avec des organisations éthiques pour faire justice aux justiciables. Néanmoins, cette justice ne sera pas publique mais privée… En effet, il est peu probable que les Etats mettent en place de telles unités de police spécialisées.
En effet, en l’absence de régulations dans les Etats du monde entier et en présence d’une Union européenne qui considère que les utilisateurs de crypto-monnaies ne sont pas des consommateurs, il n’y aura guère d’autres choix.